Comment j’ai arrêté la parentalité positive?

Les travers de la parentalité positive

Es-tu épanoui.e dans ta parentalité?

Tu appréhendes les préparatifs du matin avant de partir pour l’école/la crèche?

Tu es dans ta voiture/les transports en commun pour rentrer chez toi et tu te demande à quelle sauce tes enfants vont te manger?

Tu aimerais passer du temps de qualité en famille, avec calme et bienveillance?

Tu as l’impression que tu cries, punis, menaces et négocies tout le temps?

Tu as l’impression que les autres parents font mieux que toi?

Tu galères le soir pour les repas/devoirs ou l’endormisement?

Si tu as répondu oui à une majorité de questions, lis la suite ; )

 

Tu as l’impression d’être un mauvais parent?

Je vais te le dire franchement : je pense que chaque parent ressent ça au moins une fois dans sa vie. Quand ma fille m’a dit pour la 1ere fois que j’étais méchante, j’ai pleuré.

Et puis il y a le sentiment de culpabilité : d’en faire trop. Ou pas assez. Pas assez vite. Parce que la réalité, c’est qu’on a des modes d’emploi pour beaucoup de choses : construire un meuble, pour utiliser son téléphone portable, une voiture, on a des fiches de poste pour son travail, même pour remplir ta déclaration d’impôts tu as un mode d’emploi.

Par contre, quand tu deviens parent, que dalle. Ah si! Tu as les conseils de l’entourage, des professionnel.les, des voisins et même de gens que tu ne connais pas.

Et puis, tu as tout un tas de livre en librairie maintenant. Et c’est très bien. Cela montre qu’on commence réellement à prendre en compte les enfants autrement que comme des adultes en miniature ou comme des estomacs sur pattes.

Sauf que ces livres, même s’ils sont plein de bons conseils, ne prennent pas en compte ta propre hitoire et l’éducation que tu as reçu, ne prennent pas en compte ta personallité et celle de ton enfant, tes obligations et les contraintes de ta vie.

Du coup, tu essaies de mettre en place lesdits conseils. Des fois ça marche et des fois non. Et tu ne comprend pas pourquoi ça ne fonctinne pas chez toi. Alors tu te dis que tu rates quelque chose. Tu as l’impression que les autres se débrouillent mieux que toi .

Et si je te disais qu’il y a des outils qui peuvent t’aider à mettre en place une communication respectueuse? Une relation de confiance entre toi et tes enfants ? Alors non, ce n’est pas magique. Oui ça demande des efforts. Sur un plus ou moins long terme. Mais c’est pour du tellement mieux après.

Pour moi respect, empathie et bienveillance sont les bases (entre autres) de bonnes relations parent-enfant. Envers l’enfant et le parent.

Comment j’ai découvert l’approche Faber et Mazlish

J’étais encore éducatrice de jeunes enfants en crèche quand j’ai découvert un encart parlant du livre « parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent ». C’était dans un magazine professionnel.

J’ai acheté le livre au hasard d’une librairie (je n’y allais pas du tout pour ça. Hasard ou pas de la vie). Je l’ai lu. C’était il y a 7 ans au moins. J’avais alors 2 enfants. Et puis j’ai revendu le livre, me disant que c’était « juste » du bon sens (d’ailleurs les autrices parlent souvent d’écouter « notre bon gros sens »).

Et puis, je l’ai racheté. Et relu. Et j’ai participé au stage d’accompagnement à l’animation des ateliers. J’ai encore attendu plus d’un an avant de me lancer pour animer mes 1ers ateliers.

Depuis j’en ai déjà animé plusieurs : « parler pour que les enfants écoutent…. » et « frères et sœurs sans rivalités ».
C’est une approche que j’aime beaucoup. Elle a certes 45 ans mais plusieurs de ses outils sont validés par les neurosciences et puis tu prends ce que tu veux (enfin c’est ce que je dis toujours).

Je t’avoue que même si j’avais déjà de bonnes bases de communication respectueuse, j’utilise encore certaines des habiletés apprises. Moins parce que mes enfants ont grandi avec et les ont intériorisé,nous rencontrons peu de conflits.

En fait, cette approche m’a permis de prendre concience que tout les parents passent par certaines phases, nous rencontrons tous des « soucis », nous avons tous des doutes. Et ça m’a permis de déculpabiliser.

Comment retrouver une parentalité épanouie ?

Se juger négativement. Se comparer aux autres.  Ne pas prendre en compte ses propres besoins et émotions…

Cette liste n’est pas exhaustive et est propre à chacun.e….
Se comparer aux autres est pour moi un fléau qui ne se base souvent sur aucune réalité. Les gens montrent ce qu’ils ont envie de te montrer. Et c’est rarement à leur désavantage. Quand on prend une photo, on l’a cadre pour montrer ce qui est « joli » et puis on peut faire des retouches.

En plus, tu n’as pas la même vie que les autres, les mêmes contraintes, les mêmes attentes ni besoin. Chacun a sa propre personnalité : adulte comme enfant. Donc aucun intérêt.
Au lieu de te comparer, tu peux t’inspirer de ce qui te plaît 

Autre point : te juger négativement. Pourquoi toujours voir le négatif? Te critiquer ne t’apporte rien à part de la culpabilité (c’est ce qui ressort souvent lors de mes accompagnements) : je suis trop ceci, je ne fais pas assez cela.
Au lieu de te juger, essaie de voir comment t’améliorer, aller vers le mieux.

T’oublier!!! A force de vouloir absolument répondre aux besoins de ton enfant, tu laisses de côté les tiens au risque dévider ton réservoir affectif. Engendrant souvent frustration, perte de patience et énervement.
Au lieu de t’occuper des autres en 1er, prends du temps pour toi.

En fait, je dirais que « j’applique » une parentalité en conscience, c’est-à-dire que je sais ce que je veux comme parentalité, quelles relations je veux avec mes enfants mais je sais aussi que je fais avec mes propres besoins, mes capacités de patience, d’empathie et de bienveillance à un intant T. C’est ce qui me permet d’agir autrement avec mes enfants.

Pour résumé : Lâche-toi la grappe!!!

Pour retrouver des relations familiales sereines et apaisées,
vous pouvez retrouver Céline de Petites Graines d’Amour,
sur les réseaux sociaux , sur internet
www.petitesgrainesdamour.fr , suivre un atelier de
communication respectueuse avec l’approche Faber et
Mazlish, bénéficier d’un accompagnement individualisé de 3 mois